Trending Misterio
iVoox
Descargar app Subir
iVoox Podcast & radio
Descargar app gratis
Batooba Culture Générale
Batooba Culture Générale
Podcast

Batooba Culture Générale 3g1f4a

Por Emmanuel
150
14

Professeurs des écoles, gagnez en efficacité et en sérénité 1kw1i

Professeurs des écoles, gagnez en efficacité et en sérénité

150
14
LPP#11 Comment rédiger les commentaires des livrets?
LPP#11 Comment rédiger les commentaires des livrets?
Être assis le dos courbé devant son ordinateur pendant des heures à rédiger les commentaires des livrets… Essayer de se remémorer, pour chaque élève, des moments de la classe…. Se souvenir si notre élève est vraiment “bavard” ou non…, s’il participe bien… ou pas… Bref, rédiger les commentaires des livrets n’est pas un moment que j’apprécie vraiment! Surtout que l’on ne sait pas toujours quoi écrire… Alors, comment rédiger les commentaires des livrets?  Dans ce nouvel épisode des Petits Pas, je vous propose de rédiger vos commentaires en 4 parties. L’article LPP#11_Comment rédiger les commentaires des livrets? est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 2 años
0
0
5
06:10
LPP#9 – Apprendre, c’est suspendre!
LPP#9 – Apprendre, c’est suspendre!
Comme tous les jours, j’ai une petite appréhension avant le démarrage de la journée.  Vais-je réussir à canaliser l’énergie de mes 30 élèves ?  Pour découvrir l’intervention complète de Gérard Morin à la conférence des professeurs des écoles, complétez le formulaire ci-dessous Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non NameJe découvre l'intervention complète de Gérard Morin L’article LPP#9 – Apprendre, c’est suspendre! est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
6
06:26
LPP#9 – Apprendre, c’est suspendre!
LPP#9 – Apprendre, c’est suspendre!
Et si apprendre, ce n’était pas au fond savoir suspendre son geste spontané? Pour répondre à cette question, nous allons de nouveau faire appel à Gérard Morin qui est intervenu lors de la première édition de la conférence des professeurs des écoles.  Il prend cet exemple pour illustrer la richesse de notre patrimoine pédagogique. Pour découvrir l’intervention complète de Gérard Morin à la conférence des professeurs des écoles, demandez votre accès à la Dropbox d’Effet Eurêka: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Qui êtes-vous? *Je suis PE dans le public Je suis PE dans le privé Je suis PE en dehors de la Je ne suis pas PE Dans quel pays enseignez-vous? *De quelle région Formiris dépendez-vous? *Antilles-GuyaneAuvergne-Rhône-AlpesBourgogne-Franche-ComtéBretagneCentre-Val de LoireGrand EstHauts de Ile de La RéunionNormandieNouvelle AquitaineOccitaniePays de LoireSud et CorseJe ne sais pasJe ne suis pas affiliée à FormirisQuel est notre niveau (vous pouvez en choisir plusieurs ) *TPS PS MS GS CE1 CE2 CM1 CM2 EmailJ'accède à la Dropbox d'Effet Eurêka!
Hijos y educación 3 años
0
0
5
09:32
LPP#8 – Faire au mieux, c’est faire bien!
LPP#8 – Faire au mieux, c’est faire bien!
Comme tous les jours, j’ai une petite appréhension avant le démarrage de la journée.  Vais-je réussir à canaliser l’énergie de mes 30 élèves ?  Pour découvrir l’intervention complète de Gérard Morin à la conférence des professeurs des écoles, complétez le formulaire ci-dessous Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non MessageJe découvre l'intervention complète de Gérard Morin L’article LPP#8 – Faire au mieux, c’est faire bien! est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
5
11:12
LPP#7 – Comment constituer des groupes?
LPP#7 – Comment constituer des groupes?
Lorsque nous cherchons à constituer des groupes, nous nous posons toujours de nombreuses questions: Groupe homogènes ou hétérogènes? Est-ce que je laisse aux élèves le choix de faire les groupes, en sachant qu’il risque de rester entre “copains”? Est-ce que je dois imposer les groupes sachant que certains élèves ne seront pas contents de leur groupe et risquent de ne pas travailler? Pour nous éclairer, nous retrouverons Sylvain Connac qui a répondu à cette question lors de son intervention à la conférence des professeurs des écoles. Vous pouvez retrouver son intervention en intégralité sur Effet Eurêka. Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non NameJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#7 – Comment constituer des groupes? est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
7
06:04
LPP#6 – Coopérer pour mieux apprendre
LPP#6 – Coopérer pour mieux apprendre
L’heure de la synthèse est arrivée! Dans l’épisode n°3, nous avons découvert le paradoxe de l’acte d’apprendre: On ne peut apprendre que par soi-même, mais nous apprenons mieux ensemble. Dans l’épisode n°4, nous avons découvert les 4 étapes de l’acte d’apprendre. Dans l’épisode n°5, nous avons défini la coopération, notamment en la différenciant de la collaboration. Nous y avons aussi évoqué la diversité des formes de coopération. Dans cet épisode, je vous propose d’arriver à la synthèse du paradoxe de l’acte d’apprendre: comment coopérer pour mieux apprendre? Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non NameJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#6 – Coopérer pour mieux apprendre est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
7
08:49
LPP#5 – Les 4 caractéristiques de la coopération entre élèves
LPP#5 – Les 4 caractéristiques de la coopération entre élèves
Dans cet épisode, vous allez notamment découvrir: la différence entre collaboration et coopération les 4 caractéristiques de la coopération les 2 objectifs (très différents!) de la coopération entre élèves Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non WebsiteJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#5 – Les 4 caractéristiques de la coopération entre élèves est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
5
03:54
LPP#4 – Les 4 étapes de l’acte d’apprendre
LPP#4 – Les 4 étapes de l’acte d’apprendre
Dans l’épisode précédent, nous avons découvert le paradoxe de l’acte d’apprendre: On ne peut apprendre que par soi-même, mais nous apprenons mieux ensemble. Aujourd’hui, nous allons approfondir la première partie de ce paradoxe: nous ne pouvons apprendre que pour nous-mêmes. Pour cela, nous allons de nouveau faire appel à Sylvain Connac qui va nous présenter une des modélisations possibles de l’acte d’apprendre.  Il reprend une démarche en 4 étapes, formalisée par Daniel Favre dans un livre intitulé “Cessons de démotiver les élèves”.  Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non CommentJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) Ce paradoxe nous est présenté par Sylvain Connac, enseignant-chercheur et Maître de Conférences en Sciences de l’Education à l’Université Paul Valéry de Montpellier. Sylvain Connac est également auteur de plusieurs livres de pédagogies dont “La coopération, ça s’apprend.” Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non CommentJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#4 – Les 4 étapes de l’acte d’apprendre est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
7
05:34
LPP#3 – Le paradoxe de l’acte d’apprendre
LPP#3 – Le paradoxe de l’acte d’apprendre
Dans cet épisode, nous découvrons le paradoxe de l’acte d’apprendre. Ce paradoxe nous est présenté par Sylvain Connac, enseignant-chercheur et Maître de Conférences en Sciences de l’Education à l’Université Paul Valéry de Montpellier. Sylvain Connac est également auteur de plusieurs livres de pédagogies dont “La coopération, ça s’apprend.” Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non PhoneJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) Dans cet épisode, nous découvrons le paradoxe de l’acte d’apprendre. Ce paradoxe nous est présenté par Sylvain Connac, enseignant-chercheur et Maître de Conférences en Sciences de l’Education à l’Université Paul Valéry de Montpellier. Sylvain Connac est également auteur de plusieurs livres de pédagogies dont “La coopération, ça s’apprend.” Pour découvrir le replay de l’intervention de Sylvain Connac à la conférence des professeurs des écoles, cliquez ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.E-mail *Etes-vous professeur en ? *Oui Non CommentJe découvre l'intervention complète de Sylvain Connac Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#3 – Le paradoxe de l’acte d’apprendre est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
5
04:24
LPP#2 – La rencontre qui a transformé ma pratique de classe
LPP#2 – La rencontre qui a transformé ma pratique de classe
Dans cette vidéo, je vous partage ma rencontre avec Delphine et les convictions que nous partageons sur Effet Eurêka: Enseigner n’est pas inné Chaque professeur a une personnalité à exprimer Faire évoluer sa pratique demande du temps Vidéo Youtube Dans cet épisode, je parle notamment du kit pour les professeurs de que vous pouvez télécharger ci-dessous: Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#2 – La rencontre qui a transformé ma pratique de classe est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
7
02:52
LPP#1 – Nos incertitudes de professeurs des écoles
LPP#1 – Nos incertitudes de professeurs des écoles
Dans ce premier épisode des Petits Pas d’Eurêka, vous allez découvrir : tous mes doutes de professeur débutant. comment ces incertitudes me font me sentir coupable  ce qui m’a surpris quand je suis allé en stage chez ma collègue pourquoi même les professeurs expérimentés ont le sentiment de ne pas être à la hauteur Dans cet épisode, je parle notamment du kit pour les professeurs de que vous pouvez télécharger ci-dessous: Les épisodes des Petits Pas d’Eurêka sont disponibles en vidéo sur Youtube ou en audio sur Apple Podcast (et toutes les autres plateforme de streaming) S’abonner à la chaine Youtube Ecouter sur Apple Podcast L’article LPP#1 – Nos incertitudes de professeurs des écoles est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 3 años
0
0
6
05:55
3 leçons du livre de Cenicienta
3 leçons du livre de Cenicienta
Effet Eureka · 3 leçons du livre de Cenicienta Aujourd’hui, nous parlons du livre de Sandrine Rion, alias Cenicienta, publié en mars 2020… Concours: cinq livres de Cenicienta sont à gagner! Inscrivez vous au tirage au sort ci-dessous. Résultat le 31 octobre! Mise à jour du 31 octobre : Bravo à Virginie, Sophie, Sylvie, Caroline et Christèle qui ont remporté le livre de Cenicentia… Oui, oui, ça fait un peu plus que 2 gagnants! Dans ce livre-témoignage, Sandrine nous raconte son parcours de professeur des écoles. J’ai lu ce livre il y a quelques mois et je l’avais beaucoup apprécié. Force est de constater que plusieurs mois après ma lecture, je pense encore régulièrement à son livre. C’est pour cela que j’ai décidé d’en faire un épisode du podcast !  Dans cet épisode, je vous partage les 3 leçons que je retiens du livre de Cenicienta. 1ère leçon : L’importance du travail en équipe Cela peut paraitre paradoxal mais, professeur est un métier solitaire. Nous sommes très souvent seuls dans notre salle de classe. Cependant, au cours de son parcours, Sandrine a eu l’occasion de travailler en étroite collaboration avec deux collègues et de former un trio qui a généré une émulation très positive. En lisant son livre, on ressent que cette période de sa vie professionnelle a été très épanouissante. Malheureusement, cela n’a pas duré… 2ème leçon : Rien n’est jamais acquis Après le départ de ses deux collègues de son école, Sandrine a eu un très gros age à vide. Parfois un changement peut vraiment nous faire perdre confiance dans notre pratique : un changement de niveau, le départ de collègues, une nouvelle école, une classe plus « difficile »… Et pour remonter la pente, Sandrine a réappris à se satisfaire de chaque petite chose positive qu’elle voyait dans sa journée. 3ème leçon : Rome ne s’est pas construite en un jour Si ce livre m’a tant marqué, c’est sûrement par la grande transparence dont Sandrine fait preuve. Son témoignage nous montre l’envers du décor : elle nous évoque ses réussites, ses fiertés, mais aussi tous ses doutes et ses inquiétudes. Et c’est très rassurant! Car quand on observe ses collègues, quand on va sur les réseaux sociaux, on a tendance à croire que tout va mieux chez les autres, que tout est parfait dans leur classe! C’est un phénomène qui est amplifié sur les réseaux sociaux et on a l’impression qu’on n’est pas vraiment à la hauteur dans notre salle de classe. Quand on adore son métier, quand on s’y investit, on a envie de tout faire tout de suite très bien, mais il faut aussi savoir se donner du temps… Rome ne s’est pas construite en un jour! Je vous propose maintenant de vous partager comment nous pouvons mettre en oeuvre ces 3 leçons: Le travail en équipe : Parfois, nous n’avons la possibilité d’échanger en profondeur avec les collègues avec qui nous travaillons au quotidien, parce qu’ils ont d’autres niveaux, parce qu’on ne se croise que très rarement, etc… Alors comment faire? Grâce aux réseaux sociaux, nous avons la chance de pouvoir communiquer et trouver des collègues partageant le même état d’esprit et les mêmes problématiques. Pour cela, vous pouvez bien sûr redre un groupe Facebook par exemple, mais je vous invite également à envoyer des messages privés et à construire des relations plus en profondeur avec certains collègues… Si vous suivez Effet Eureka, vous savez que j’ai rencontré Delphine via Facebook il y a quelques mois et que depuis nous avons déjà été assez loin ensemble puisque nous avons construit une formation ! 2. Rien n’est jamais acquis : C’est sûrement le point le plus difficile. Comment trouver un équilibre sur une longue durée? Comment ne pas se laisser déstabiliser face à une situation délicate? Pour ma part, je sais que ce qui m’aide, c’est d’avoir un projet à côté de mon métier. Lorsque je vis des moments plus durs à l’école, je suis content de pouvoir me concentrer sur mon projet Effet Eureka qui m’offre la possibilité de m’exprimer autrement et de penser à autre chose que ma classe… même si je n’en suis jamais loin! 3. Pour la troisième leçon “Rome ne s’est pas construite en un jour”, je cite directement le conseil de Cenicentia :  Une chose à la fois si on ne veut pas s’épuiser. Tout ne sera pas parfait la première année, ni même la deuxième ni même la troisième… en fait, jamais! Il y a toujours quelque chose à améliorer ou à tester. Et c’est aussi ça qui fait que ce métier est ionnant : on ne s’ennuie jamais. CENICIENTA – où comment je suis devenue maîtresse-blogueuse J’espère qu’en vous partageant ce qu’il m’a apporté, je vous ai donné envie de découvrir l’histoire et le parcours de Cenicentia. Pour commander le livre, c’est par ici. L’article 3 leçons du livre de Cenicienta est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 4 años
0
0
5
04:53
Enseigner en classe flexible – Cycle 2 et cycle 3 – Revue du livre
Enseigner en classe flexible – Cycle 2 et cycle 3 – Revue du livre
Effet Eureka · Enseigner en classe flexible – Revue du livre Aujourd’hui, nous parlons du livre Enseigner en classe flexible – Cycle 2 et Cycle 3 paru aux éditions Retz et qui a été écrit par 5 professeurs des écoles dont Maitresse Aurel que vous connaissez sûrement de par son blog. C’est Delphine Grasset, une des auteurs de la méthode de lecture Pilotis, qui m’a parlé pour la toute première fois de ce livre dans le cadre de la formation que nous organisons ensemble sur Effet Eurêka. Avant de vous parler de ce livre, j’aimerais vous raconter une de mes premières frustrations en tant que professeur des écoles. Quand j’ai commencé à enseigner, je me suis posé beaucoup beaucoup de questions, mais une interrogation revenait sans cesse durant mes premiers mois en tant que professeur des écoles : comment gérer les transitions? En effet, l’une de mes premières frustrations était que je ne savais pas quel était le bon moment pour er d’une séance à une autre : il arrive tout le temps que certains élèves aient déjà fini le travail demandé, alors que d’autres viennent à peine de comprendre la consigne et de s’y mettre. Alors, quel est le bon moment pour er à l’activité suivante? Et qu’est-ce que je donne à ceux qui ont déjà fini? Et est-ce que je dois « forcer » mes élèves plus lents à finir coûte que coûte?  A l’époque, dans ma classe, tous mes élèves faisaient la même activité en même temps. J’avais la volonté de tout contrôler et de ne pas lâcher prise. J’étais vraiment très loin d’avoir une classe flexible…  Mais au fait, qu’est-ce que c’est une classe flexible?  “Une classe flexible, c’est la combinaison d’un enseignement flexible et d’un environnement flexible.” Citons directement le livre pour décrire l’enseignement flexible: « Le cœur de l’enseignement flexible repose sur la capacité de l’enseignant à faire confiance à l’élève comme garant de ses apprentissages. » Quant à l’environnement flexible, c’est un environnement qui laisse plus de place au mouvement et à la liberté de l’élève.  Comment mettre en place la classe flexible? En tant qu’enseignant, nous disposons de trois leviers d’actions: nous-même, les professeurs les élèves la salle de classe Notre rôle et notre posture d’enseignant Il faut accepter de ne pas tout contrôler, de faire confiance à nos élèves et d’accepter une part de lâcher-prise. Le maitre n’est pas le seul à détenir le savoir, et à le prodiguer à tous les élèves en même temps. L’enseignement flexible a pour ambition de proposer des situations d’apprentissages au plus proche des besoins des élèves. Or, dans un groupe classe de 25-30 élèves, c’est loin d’être évident. C’est pour cela que le livre insiste sur la nécessité de la mise en place de groupe restreints, même lorsque nous travaillons avec un niveau unique. Cela implique que nous fassions confiance à nos élèves pour travailler en autonomie à certains moments de la journée. Ainsi, nous devons anticiper deux temps d’apprentissage pour les élèves: d’un côté, les temps dirigés, c’est-à-dire les temps où les élèves sont avec le maitre ou la maitresse.  d’un autre côté, les temps autonomes. Pour les temps dirigés, ils peuvent suivre le format habituel, comme si nous étions devant le groupe-classe au complet. Mais ce qui est intéressant, c’est notamment que la réduction du nombre d’élèves présent va réduire le temps de chaque séance et permettre aux élèves de pouvoir s’exprimer plus aisément. La partie qui nécessite le plus de réflexion concerne les temps autonomes. De nombreuses modalités sont possibles, mais deux grands modèles se dégagent: les centres d’autonomie avec un tableau de programmation à suivre par tous les élèves et qui évolue chaque semaine;  les ateliers individuels de manipulation (ou AIM) où les élèves sont libres de choisir leur atelier. En fonction des modalités choisies, ce temps d’autonomie offre donc plus ou moins de libertés aux élèves et c’est à nous d’essayer et de trouver ce qui fonctionne le mieux pour nous. Quoiqu’il en soit, le livre recommande, pour les de commencer l’année par une “autonomie planifiée” avec un tableau de programmation précis à suivre pour tendre vers une “autonomie guidée » laissant plus de libertés. La place de l’élève dans la classe flexible En effet, au delà du contenu et des modalités de mise en oeuvre de ces temps autonomes, il est nécessaire d’accompagner nos élèves. L’autonomie s’apprend et cela prend du temps… J’ai choisi 6 éléments évoqués dans le livre qui témoignent d’une bonne autonomie d’un élève: L’élève choisit une activité utile en fonction de son niveau : l’activité, qu’il choisit lui-même, doit présenter une certaine difficulté afin qu’il fournisse un effort. L’élève identifie ses erreurs et réessaie : Le travail en autonomie ne se résume à une simple mise en activité, mais doit mener l’élève à une réflexion sur les apprentissages effectuées, notamment à l’aide de fiches autocorrectives par exemple. On peut également envisager la réalisation d’une fiche de suivi des activités réalisées afin de visualiser l’avancée de chaque élève. l’élève persévère et fait son travail jusqu’au bout. L’élève sait demander de l’aide s’il ne peut pas réussir tout seul : il sait où aller chercher l’information, dans quel but et à quel moment solliciter ses camarades ou l’enseignant. L’élève sait ce qui est attendu de lui. Pour cela, on peut utiliser un plan de travail, un tableau de programmation. Quoiqu’il en soit, nous devons nous assurer que le groupe en autonomie soit au travail avant de commencer avec le groupe de travail dirigé. L’élève sait où se trouve les outils et le matériel dont il a besoin. La création d’un environnement flexible. L’aménagement de la classe est un point essentiel à prendre en compte dans la mise en place d’une classe flexible. Lorsque les élèves sont en autonomie, ils doivent pouvoir se repérer facilement dans l’espace, savoir où se trouvent leurs cahiers, où mettre une fiche lorsqu’ils l’ont terminée. Ils savent où se situe le matériel et pourquoi. Le livre propose de nombreuses solutions d’aménagement de la classe que vous pourrez vous approprier et adapter à votre propre classe. De mon côté, je vous propose de faire un petit tour en vidéo dans ma classe.  Cette année, je vais er à une classe plus flexible que celle que j’ai pu avoir les années précédentes. Pour cela, j’ai donc changé de manière drastique mon aménagement de classe. Découvrir la vidéo de mon améngamement de classe ci-dessous: Conclusion Ce que j’apprécie dans ce livre, c’est qu’il ne propose pas une seule recette magique toute faite et qui fonctionne dans toutes les circonstances. Au contraire, le livre fourmille d’idées et d’exemples concrets et c’est au lecteur de s’approprier les outils proposés en fonction de sa personnalité et de son contexte. Pour commander le livre, c’est par ici. L’article Enseigner en classe flexible – Cycle 2 et cycle 3 – Revue du livre est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 4 años
0
0
6
08:02
“Comment gérer l’hétérogénéité dans une classe de ?” avec Delphine Grasset
“Comment gérer l’hétérogénéité dans une classe de ?” avec Delphine Grasset
Dans nos classes de , nous constatons tous une forte hétérogénéité et ce dès le début de l’année. Avec la situation actuelle, les écarts vont encore se cre… Comment gérer l’hétérogénéité dans une classe de ? Pour aborder ce vaste sujet, j’ai eu le plaisir d’échanger avec Delphine Grasset, auteur de la méthode de lecture Pilotis et professeur de depuis plus de 20 ans. Notre échange a été tellement riche que je l’ai découpé en 5 épisodes. Effet Eureka · Parie 1 – Vue d’ensemble Voici le programme des 4 épisodes suivants: Episode 2 : Le fonctionnement de la classe Episode 3 : Faire progresser les élèves les plus en réussite Episode 4 : Faire progresser les élèves les plus en difficulté Episode 5 : Pour conclure: compréhension, fluence, programmation Complétez le formulaire ci-dessous pour accéder aux 4 épisodes suivants (ainsi qu’à une synthèse du premier épisode et aux grilles d’évaluation évoquées). L’article “Comment gérer l’hétérogénéité dans une classe de ?” avec Delphine Grasset est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
7
14:24
Eurêka 58 – Pourquoi les professeurs ne sont pas des imposteurs!
Eurêka 58 – Pourquoi les professeurs ne sont pas des imposteurs!
Fier, libre, innovant, influent, sportif, curieux: voici des mots qui décrivent les professeurs… sûrement pas le mot imposteur! Mais qu’est-ce que je fous là ? Je suis dans la cour de récréation. Devant moi 200 élèves, environ le même nombre de parents. C’est le jour de la rentrée et la directrice est en train de parler au micro, mais je ne l’entends même pas. Sa voix me semble tellement lointaine. Je cherche du regard mes nouveaux collègues. Ils ont l’air aussi inquiet que moi! Dire qu’il y a encore une semaine, j’étais tranquillement installé à mon bureau à m’am avec Excel et me voilà prêt à me jeter dans la fosse aux lions… La directrice appelle les élèves de CM2, ils se mettent en rang devant moi. Je ne sais pas quoi faire, j’ai juste envie de me cacher… La directrice me voit et me dit : « allez les CM2, on y va! » et nous montons dans la classe. Mes premières minutes devant mes premiers élèves, je me suis vraiment demandé ce que je faisais là, dans cette salle de classe. Tous les regards étaient braqués sur moi, et c’était à moi de jouer ! Ça y est, j’avais fait le grand saut, j’étais é d’un poste en entreprise à professeur des écoles. Je ne me sentais pas du tout prêt. Mes premiers jours en classe, j’avais vraiment l’impression d’être un imposteur : j’avais tant de questions : comment prendre en main la classe, que faire avec les élèves les plus en difficultés, est-ce que ce que j’ai prévu va leur plaire, est-ce que ca va leur être utile, et puis qu’est-ce que je donne comme devoirs, et puis les parents, et les collègues, et comment on fait pour les francais, les maths ? J’avais peur que la classe ne m’écoute pas, que je n’arrive pas à les intéresser, à capter leur attention. Je pensais que ce syndrome de l’imposteur allait disparaitre au bout de quelques semaines, ou au bout de quelques mois. Mais, ce n’est pas le cas. Il est toujours très présent. Bien sûr, un peu moins fort que les premiers jours, mais tout de même, il est là… Durant ma formation, j’ai é une journée de stage chez une collègue, et alors que nous nous rendions dans sa classe pour démarrer la journée, elle me dit : « Je suis heureux de t’accueillir dans ma classe, mais bon, je ne vois pas trop ce que je peux t’apprendre. »  Je n’en revenais pas qu’elle puisse me dire cela. Cela faisait 8 ans qu’elle était en classe, et moi j’étais en responsabilité de classe depuis seulement 8 jours! Rien que de la regarder travailler, j’étais sûr que j’allais apprendre énormément et pouvoir m’inspirer de sa pratique. Mais, si cette phrase m’a autant marqué, c’est parce que c’est à ce moment là que j’ai compris que le syndrome de l’imposteur n’était pas un privilège réservé aux professeurs débutants. Alors, comment ça se fait ? En tant que professeur, nous nous retrouvons très souvent dans la peau d’un professeur débutant : lorsque nous changeons d’école, lorsque nous découvrons un nouveau niveau, lorsque nous essayons de mettre en place de nouvelles pratiques lorsque le programme change ou tout simplement, lorsque nous rencontrons nos nouveaux élèves. Tout n’est pas à reconstruire, mais rien n’est acquis.  “Etre professeur, ce n’est pas une prise de pouvoir, c’est une prise de risque. »  Erik Prairat Cette prise de risque se traduit pour moi par une incertitude. Sur la gestion du temps: Lorsque nous arrivons le matin à l’école, nous ne savons pas comment va se er notre journée. Bien sûr, nous avons planifié tout un programme, mais c’est très rare que tout se e comme prévu. Mais le plus stressant pour moi au début, ce n’était pas de savoir si j’allais réussir à faire tout ce que j’avais planifié. Sur la gestion de classe: C’était la gestion de classe. J’avais peur de ne pas avoir d’autorité, de ne pas réussir à m’imposer. Je ne savais pas comment réagir à telle remarque ou à tel comportement d’un élève. Bref, j’avais peur de perdre le contrôle. Ce n’est pas évident, car au départ, nous devons construire les limites, mais nous ne les connaissons pas forcément nous-mêmes et certaines élèves profitent de cette zone grise. Même avec de l’expérience, il arrive que nous nous retrouvions face à une classe difficile à gérer et cela remet beaucoup en cause notre manière de voir les choses et de pratiquer notre métier. Sur l’apprentissage des élèves: Est-ce que je m’y prends de la bonne manière pour faire le cours ? Est-ce que je mets en oeuvre toutes les conditions pour que les élèves puissent apprendre ? Est-ce que j’arrive à les motiver ? On constate parfois qu’on e parfois beaucoup de temps à préparer nos cours, nos séances et finalement, on a du mal à capter l’attention des élèves, à les motiver, à les intéresser. Et puis comment réussir à faire progresser tous les élèves? Est-ce que j’arrive à prendre en compte les besoins de chacun ? On essaie de différencier, mais les difficultés chez certains élèves persistent par delà les années et les professeurs, malgré tous nos efforts et c’est parfois très frustrant. Toute cette incertitude nous remplit de questions et de doutes. Et puis, elle nous fait nous sentir coupable. D’autant plus que nous sommes conscients de l’utilité et de l’importance de notre métier de professeur, que nous avons envie de bien faire et de donner le meilleur à nos élèves. Et puis, nous avons l’impression que nos collègues réussissent beaucoup mieux que nous, qu’ils ont de meilleures idées, de meilleures façons de faire. Ou alors, on est déprimé quand on regarde les réseaux sociaux et qu’on voit ce que les autres sont capables de faire et que nous n’arrivons pas à faire ou tellement moins bien… Cette culpabilité peut nous ronger et nous faire perdre tout le plaisir que nous avons à enseigner. Elle peut aussi nous amener à surinvestir. J’échangeais la semaine dernière avec Emilie qui est professeur des écoles, formatrice d’enseignants et qui publie également un super podcast intitulé « Mes trucs de profs » (commencer par écouter cet épisode de son podcast). Nous partagions notre difficulté à trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie familiale sans se sentir coupable… Incertitude, culpabilité, doute, imposture, frustration. Tous les mots que nous avons employés jusque là ne sont pas très positifs, c’est le moins que l’on puisse dire…  Dans cette deuxième partie d’épisode, ça va changer! Nous n’allons utiliser que des mots positifs! Et le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à mon métier de professeur, c’est…. – Fierté: Franchement, je suis très fier d’être professeur. Je sais que je n’ai encore fait qu’effleurer la surface du métier et qu’il me reste tant de choses à apprendre. Et comme tous mes collègues, je m’investis à fond. Je sais que nous sommes très très nombreux à penser tout le temps à notre métier, Nous avons ce logiciel qui tourne en permanence de notre tête. Je n’ai pas encore trouvé de solution pour tourner le bouton « OFF » et je vous préviendrais si jamais je le trouve. Mais j’aimerais vous dire que, ce logiciel tournait aussi dans ma tête dans mes métiers précédents. Je pensais tout le temps à mes projets, à mes problèmes, mais en plus je recevais des mails à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je trouve qu’en tant que professeur, nous avons de la chance car quand nous sommes en vacances, nous ne recevons quasiment aucun email et l’école est fermé alors que quand on travaille en entreprise, la vie continue même sans nous. Nous pouvons laisser er plusieurs heures sans nous dire que l’on va avoir 50 emails en retard. En fait, nous disposons d’une grande liberté dans la façon dont nous gérons notre temps. D’ailleurs liberté, c’est le prochain mot positif qui me vient à l’esprit quand je pense à mon métier. – Liberté: Ce qui m’a le plus surpris en démarrant le métier de professeur, c’est la liberté dont nous bénéficions. Certes, nous sommes dans un cadre avec des horaires fixes, un programme à suivre… mais à part cela nous sommes extrêmement libres. Nous pouvons faire vivre à la classe des projets qui nous ressemblent et qui nous tiennent à coeur. Que nous voulions monter une pièce de théâtre, parler à une classe à l’étranger, que nous voulions faire venir un explorateur, écrire à Thomas Pesquet, hé bien on peut le faire, c’est même encouragé et recommandé! – Innovateurs: C’est un autre avantage du métier de professeur. Dès que nous avons une idée, nous pouvons rapidement la mettre en oeuvre et en voir les résultats. Est-ce que ce que nous avons essayé a bien marché? Pourquoi ? En fait, nous sommes en permanence en train d’innover. Innovateur n’est peut-être pas le mot qui viendrait à la bouche d’une personne qui ne vient pas du monde de l’éducation et pourtant, je trouve que les professeurs sont très innovants et souvent, en plus, ils pratiquent l’innovation frugale, c’est-à-dire qu’ils ne disposent pas d’un énorme budget et ils innovent avec les moyens du bord.  On l’a d’ailleurs très bien vu avec la continuité pédagogique, nous sommes capables d’innover, de trouver des moyens de garder le lien avec les élèves, de nous recentrer sur l’essentiel et sur ce qui compte vraiment – Impact: Et puis, si la continuité pédagogique nous a montré quelque chose, c’est bien à quel point l’école est utile. A l’heure où de plus en plus de personnes ont envie de changer de métier pour donner un sens à leur action, il n’est pas besoin de démontrer l’utilité d’être professeur. Même si tout est loin d’être parfait, le confinement a au moins montré le rôle que joue l’école dans l’égalité des chances.  Oui, nous avons un vrai impact sur nos élèves! Même si nous ne voyons pas leur progrès au quotidien, nous les faisons grandir! Il y a quelques temps, je participais à un pot de départ d’un ancien collègue avec lequel j’avais beaucoup travaillé quand j’étais en entreprise. Au cours de la soirée, j’ai croisé le grand patron de mon ancienne boite, il m’a félicité pour ma reconversion et il m’a dit une phrase que je garde toujours avec moi: « C’est bien Emmanuel, mais tu sais, tu ne verras jamais le résultat de ton travail. »  J’ai essayé d’argumenter en lui répondant que “si,si, je voyais mes élèves progresser tous les jours ou presque”, mais il a balayé mes arguments d’un revers de manche. Et il a ajouté: “Tu vas laisser une trace à tes élèves qui va durer toute leur vie, ils n’en n’auront peut-être pas conscience eux-mêmes, mais tu vas les marquer. »  – Sportif: Je ne me rendais pas compte qu’être professeur, c’est faire un métier physique. On est 100% présent avec nos élèves, à interagir sans cesse avec eux, on est debout toute la journée et quand je m’assois pour corriger mes copies à la fin de la journée, je me dis que, certes, tout ne s’est pas déroulé comme prévu, que je n’ai sûrement pas toujours pris les bonnes décisions, mais qu’au moins, j’ai donné le meilleur de moi-même, que j’ai mouillé la chemise. Je considère qu’on a le droit d’être fatigué et si on attend les vacances avec impatience c’est qu’on a tout donné durant la période. On a le droit d’être frustré par rapport à une situation qui n’évoluent pas comme on le souhaite ou face à des difficultés d’élèves. Si nous ressentons toutes ces émotions et sentiments négatifs que nous avons évoqué en première partie de l’épisode, c’est bien le signe que nous sommes investis à fond dans ce travail qui nous tient tant à coeur. – Explorateurs: Pour conclure cet épisode, j’aimerais vous partager ma plus grande conviction. Le métier de professeur est un métier que l’on apprend tous les jours. C’est un métier riche, complexe, complet. Tous les jours, nous devenons de meilleurs professeurs! Et ensemble, nous allons continuer à explorer ce métier ionnant. Si vous avez envie de poursuivre l’exploration avec moi, inscrivez-vous à la newsletter ci-dessous: Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.Nom *E-mail *MessageJe m'abonne à la newsletter Pour gagner confiance en soi, découvrez cet épisode du podcast. Pour en savoir plus sur le syndrome de l’imposteur, c’est ici. L’article Eurêka 58 – Pourquoi les professeurs ne sont pas des imposteurs! est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
7
11:16
Eureka 57 – Développer le plaisir d’apprendre à distance grâce au jeu
Eureka 57 – Développer le plaisir d’apprendre à distance grâce au jeu
Jouez directement à la grande aventure de l’écureuil et de Petit Pawnee Si vous êtes un fidèle du podcast, vous savez que le plaisir d’apprendre est l’une de mes trois valeurs.  Mais comment faire pour développer le plaisir d’apprendre chez nos élèves dans le contexte si particulier du confinement ? Voici ce qui nous attend dans cet épisode : Un tâtonnement nécessaire avant d’imaginer créer un jeu Mais, au fait, c’est quoi un jeu ? Comment donner envie de jouer aux enfants de jouer à mon jeu? Une note plus personnelle pour conclure Un tâtonnement nécessaire La période que nous traversons actuellement nous oblige à explorer de nouvelles manières de travailler et j’aimerais vous partager aujourd’hui le jeu de mathématiques que je viens de créer et qui s’intitule : la grande aventure de l’écureuil et de Petit Pawnee. Au cours de cette “continuité pédagogique”, nous nous posons des tonnes de questions, nous essayons, nous ajustons, bref nous tâtonnons: Est-ce que je donne trop de travail aux enfants ? Ou pas assez ? Est-ce que je fais des révisions ou est-ce que j’avance sur le programme ? Par quel moyen je communique aux parents ? Comment est-ce que je peux différencier ? La grande aventure de l’écureuil et de Petit Pawnee n’échappe pas à la règle et c’est, par tâtonnement, petit à petit, que cette idée m’est venue. Mon idée initiale était de réaliser une série de vidéos de mathématiques qui reprenait la plupart des compétences de numération au . En voyant la liste des exercices qui s’allongeait, je me suis dit que je ne pouvais pas envoyer juste comme ca par mail une liste de vidéos longues comme le bras. Cela ne serait pas motivant pour les enfants et même angoissant pour les parents qui pourraient se poser plein de questions: “Par où commencer? Comment vais-je avoir le temps de faire tous les exercices? Et si mon enfant n’y arrive pas ?” Alors, comment faire pour proposer des révisions de maths qui soient engageantes pour les enfants et pour les parents ? C’est à ce moment là que j’ai dressé une autre liste, une liste qui m’a angoissé, moi… La liste de tous les objectifs de ces révisions! J’ai des objectifs pour les enfants, pour les parents, et pour moi en tant que professeur: 1. Mes objectifs pour les enfants: Je veux que les enfants soient motivés,. Je veux qu’ils soient incités à persévérer même lorsque c’est un peu dur. Je veux que les enfants soient valorisés dans leur réussite. Je veux que chaque élève de ma classe, peu importe son niveau, puisse se sentir à l’aise et ait envie de progresser.  2. Mes objectifs pour les parents: Je veux que les parents soient rassurés quant à la progression de leurs enfants. Je pense qu’on ne mesure pas à quel point ils peuvent se poser des questions… Je veux que les parents sachent où se situe leur enfant, s’il est en réussite ou en difficulté, s’il utilise les bonnes procédures pour résoudre les problèmes. 3. Mes objectifs en tant que professeur: Je veux que les enfants travaillent sur les compétences du programme de . Je veux savoir si les enfants réussissent ou pas, je veux savoir où ils en sont sans faire une évaluation bête et méchante. Je veux que mes élèves gardent du lien avec moi. Je ne veux pas que mes élèves ent leur temps devant l’écran. J’ai envie que les révisions se fassent à la fois sur un papier et sur un digital. Enfin, problématique essentielle : l’accessibilité. Il faut que l’accès au contenu des révisions soit simple. Je sais que dans ma classe, tous les parents et enfants ont accès à un email et savent regarder des vidéos sur Youtube.  Voilà pour la liste des objectifs. Ambitieux n’est-ce pas? En tant que professeur débutant, je suis encore surpris de voir à quel point les enfants adorent jouer. En fait, ce n’est pas tant qu’ils aiment jouer qui m’étonne. Ce qui me surprend le plus, c’est à quel point il est facile de tourner une activité en jeu. Donner une addition et leur demander d’écrire le résultat sur leur ardoise et de la lever le plus vite possible n’est pas perçu comme un exercice, mais la plupart du temps comme un jeu si on réussit à bien le présenter aux élèves. J’ai pris conscience de l’incroyable engagement que peuvent générer les jeux. C’est pour cela qu’en dressant cette liste, je me suis imaginé créé la grande aventure de l’écureuil et de Petit Pawnee. Mais au fait, c’est quoi un jeu ? Nous allons parler des 5 composants du jeu et cela me permettre de vous présenter la grande aventure  :  1ère composante : il y a un but à atteindre. La grande aventure de l’écureuil et de Petit Pawnee est un jeu qui fonctionne par étape. En clair, on doit réussir une épreuve pour er à la suite de l’aventure. C’est un mécanisme que l’on trouve dans de nombreux jeux et depuis les débuts du jeu vidéo : depuis le légendaire Mario Bros jusqu’à Candy Crush. Dans ce jeu par étape, le but est que Petit Pawnee, un jeune Indien, aille sauver un écureuil des griffes d’un Grand Ours Blanc. Les personnages ne sont pas le fruit du hasard ou de mon imagination. Ils font référence à une histoire qui parle aux enfants de ma classe. En effet, avant le confinement, nous avions eu la chance de faire notre voyage scolaire et de vivre avec la classe « une veillée des indiens », veillée durant laquelle nous avions entendu une histoire similaire, d’où la ré-exploitation de cette histoire dans le jeu.  Les etapes de l’aventure 2ème composante: il y a des règles. Pour avancer dans l’aventure, le joueur doit er des épreuves en répondant à des questions de mathématiques. S’il a tout bon ou une seule erreur durant l’épreuve, il peut er à l’étape suivante. Si non, il peut reer l’épreuve ultérieurement. 3ème composante: il y a un immédiat. Chaque action du joueur dans le jeu a des conséquences. Dans la grande aventure, lorsqu’un joueur e une épreuve, je donne immédiatement la bonne réponse à chaque question posée. Le est immédiat. Si le joueur ne réussit pas, il continue de s’entrainer en manipulant le matériel que je lui propose d’imprimer. 4ème composante: il y a compétition/challenge. Le joueur n’a pas la garantie de réussir. Les joueurs ont envie de délivrer l’écureuil, encore faut-il y parvenir… 5ème composante : la participation volontaire. Le joueur fait le choix de participer au jeu, il est volontaire! Cette dernière composante nous amène à la question suivante: Comment donner envie aux enfants de jouer à ce jeu et surtout de persévérer quand ils font face à une difficulté? Pour répondre à ces questions, on va parler motivation et on va d’ailleurs retrouver les concepts que nous avions évoquées dans l’épisode précédent d’Effet Eureka sur comment motiver nos élèves. Si vous l’avez déjà écouté, vous vous souviendrez qu’il y a deux types de motivation :  la motivation extrinsèque. Pour faire très court, c’est le principe du bâton et de la carotte. Dans la grande aventure de l’écureuil et de Petit Pawnee, si le joueur fait des maths, c’est parce qu’il a envie de délivrer l’écureuil. Ce n’est pas pour le plaisir de faire des maths, c’est pour la récompense d’avoir réussi l’aventure et délivré l’écureuil. la motivation intrinsèque, lorsque l’on fait quelque chose pour le plaisir de le faire. Pour développer la motivation intrinsèque, on va chercher à remplir trois besoins: Le besoin d’autonomie. Le joueur a besoin de se sentir libre de ses actions. Dans le jeu, on peut er les épreuves au moment où on le souhaite. On peut regarder les vidéos d’entrainement et pratiquer quand on le souhaite. On peut même sauter les vidéos d’entrainement et er directement à l’épreuve si jamais on se sent suffisamment à l’aise. Le besoin de compétence. Les élèves ont besoin de sentir qu’ils sont capables de réussir et qu’ils progressent. C’est pour cela que dans le jeu de la grande aventure, le premier niveau est très simple pour des élèves de . Tous les élèves devraient être capables de er cette première étape sans difficulté. C’est après que les niveaux se compliquent. Et cela va se compliquer au fur et à mesure. La progression de l’aventure Le besoin d’appartenance. Cette histoire est une histoire qui parle aux élèves et je l’ai déjà exploité de nombreuses manières. J’espère aussi que ce jeu va développer la relation entre les parents et les enfants car les parents vont pouvoir aider leur enfant à s’entrainer, et finalement, ils vont résoudre l’aventure ensemble. Enfin, tout ça c’est ce que j’espère… Je n’ai aucune idée si mon jeu fonctionnera ou pas… Eh oui, c’est une des plus grandes frustrations de cette période. En temps normal, nous sommes habitués à avoir un retour immédiat des élèves, a voir s’ils accrochent à ce qu’on leur propose ou pas. Durant la période de continuité pédagogique, nous communiquons avec les enfants et avec les parents, mais nous n’avons pas de retour immédiat. On est é d’un enseignement synchrone (tous les élèves présents en même temps avec le professeur) à un enseignement essentiellement asynchrone (le professeur envoie des devoirs, mais il n’est pas présent au moment où l’élève fait son travail).  Pour pallier à ce manque et pour pouvoir suivre l’avancée de mes élèves, les enfants (ou leurs parents) doivent m’envoyer un mail à chaque fois qu’ils réussissent une étape. Je leur envoie dans la foulée la suite des aventures. Ils n’ont donc accès aux vidéos qu’au fur et à mesure de leur progrès. Ainsi, je sais exactement où en est chaque enfant dans l’aventure. J’ai automatisé cette gestion de mail pour ne pas avoir à er à mon temps à renvoyer les mêmes mails. Une note plus personnelle Créer ce jeu m’a demandé un certain effort sur moi-même, notamment sur deux points: Il faut accepter de se filmer, d’inventer une histoire, de se mettre à nu dans un format dans lequel on n’est pas forcément à l’aise. Il faut accepter que la qualité de la vidéo ne soit pas idéal, que l’écran bouge…  J’ai peur d’être jugé… Surtout que dans ce contexte si particulier, il faut accepter de montrer ses secrets de profs aux parents. J’ai peur d’être jugé sur les activités que je donne aux enfants, sur la manière dont j’aborde certaines notions. C’est pour cela qu’en complément des vidéos d’entrainement pour les enfants, j’ai fait un guide à destination des parents qui explique comment l’intérêt que présentent ces exercices dans les apprentissages. Mais, est-ce que ma série de vidéo suit véritablement une progression conforme aux règles de l’art en terme de didactique mathématique?  En conclusion, cette continuité pédagogique nous oblige à sortir de ce que nous avons l’habitude de faire, à nous déer et à explorer de nouvelles manières d’être professeur. C’est impressionnant de voir la diversité des propositions et la créativité des professeurs (et des parents) durant cette période. Je vous ai proposé, dans cette épisode, un de mes projets et j’espère qu’il vous aura inspiré pour créer les vôtres. Cette phase d’exploration est l’occasion unique de prendre le temps de créer ce qui nous plait et nous correspond en tant que professeur, de trouver de nouveaux moyens de toucher les élèves et de construire avec eux une relation de confiance qui les fera grandir. Si vous avez apprécié cet épisode, abonnez-vous à la newsletter ci-dessous et partagez-le autour de vous! Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.Nom *E-mail *WebsiteJe m'abonne à la newsletter L’article Eureka 57 – Développer le plaisir d’apprendre à distance grâce au jeu est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
5
12:09
Eureka 56 – Comment motiver nos élèves ?
Eureka 56 – Comment motiver nos élèves ?
Etre prof, c’est faire un métier parfois très frustrant. On e beaucoup de temps à préparer des cours, on donne le meilleur de nous-même face aux élèves, on essaie d’organiser des activités qui vont les motiver et pourtant, parfois rien ne se e. On a du mal à capter l’attention de nos élèves. On ne réussit pas à les faire sortir de leurs coquilles. On dirait que rien ne les intéresse, qu’ils n’ont envie de rien. Ils ent la journée à discuter avec leur voisin, à écrire sur leur table, à avoir les yeux rivés sur leur ordinateur sans lever la tête si vos élèves sont un peu plus âgés…  Cela nous fait douter: douter de ce que nous leur proposons, douter de la manière dont nous donnons notre cours. Cela peut nous faire perdre notre patience, générer du stress, voire de l’angoisse et nous couper la joie et l’enthousiasme que nous souhaitons communiquer à nos élèves. Dans cet épisode, nous allons voir comment fonctionne la motivation, en nous appuyant sur différentes théories tout en proposant des exemples concrets. Voici ce qui nous attend : Pourquoi est-ce si important de motiver nos élèves? Les 3 besoins essentiels à remplir avant de parler de la motivation Vais-je réussir? Est-ce important de réussir? La motivation, c’est comme le cholestérol Déclenchement, intensité, persévérance J’ai préparé une synthèse de l’article sous forme de carte mentale ! Inscrivez-vous à la newsletter et découvrez la carte mentale. Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.Nom *E-mail *EmailJe veux découvrir la carte mentale! Pourquoi est-ce si important de motiver nos élèves?  Il y a quelques temps, j’étais à la recherche d’un objet quelconque dans mon garage. Alors que j’étais en train de fouiller frénétiquement, je suis sur tombé sur une caisse. Il n’y avait rien écrit dessus et cela a attisé ma curiosité. J’ai décidé de l’ouvrir et j’ai découvert à l’intérieur une vingtaine de livres. La mémoire m’est subitement revenue, il s’agissait de la caisse avec mes livres « à garder », ceux qui m’ont bien plu. J’ai parcouru les différents ouvrages et je suis tombé sur le livre de Robert Mager intitulé : « Pour éveiller le désir d’apprendre ». A l’époque où je l’avais acheté, je n’étais pas du tout professeur des écoles, c’était un métier que je commençais à peine à envisager. Néanmoins, j’avais beaucoup aimé ce livre. Au fond de mon garage, j’ai donc commencé à le feuilleter et j’ai relu une phrase que j’avais surlignée : Le seul but de ce livre est d’aider vos élèves à quitter votre enseignement désireux d’utiliser ce qu’ils ont appris – et impatients d’en savoir plus encore.  Roger Mager, POUR eveiller le désir D’APPRENDRE Cette phrase résume tout le but de l’enseignement : nous souhaitons que nos étudiants aient envie d’utiliser ce que nous leur avons appris une fois notre enseignement terminé. Et donc, plus nous arrivons à motiver nos élèves, plus nous augmentons les chances qu’ils se souviennent de ce qu’ils ont appris, qu’ils l’utilisent et qu’ils désirent en savoir plus à la fin de notre cours.  Créer ce désir d’apprendre même une fois notre enseignement terminé est un objectif essentiel, surtout dans notre société actuelle. En effet, le monde autour de nous évolue de plus en plus vite et nous devons apprendre en permanence. On peut même aller plus loin en disant que savoir apprendre par soi-même est la compétence centrale du XXIème siècle. Avant de parler de motivation… Lorsque nos élèves, nos étudiants, nos apprenants, arrivent en classe ou en formation, ils viennent avec leurs problèmes, leurs soucis. Ils ne les laissent pas à la porte de la salle de classe. Apprendre n’est peut-être pas leur première priorité. Bien entendu, nous ne pouvons pas régler tous leurs problèmes, mais nous pouvons déjà nous préoccuper de remplir 3 besoins essentiels pour créer un environnement le plus propice aux apprentissages: le besoin de sécurité le besoin de reconnaissance le besoin d’appartenance AVANT : Lorsque je travaillais en entreprise, j’étais souvent dans les premiers à arriver le matin. J’ai un peu honte d’avouer que je ne prenais même pas la peine de m’installer à mon bureau et que je filais tout droit en salle de réunion et que je fermais la porte pour ne pas être dérangé. C’est le moment où je suis le plus en forme et je voulais en profiter pour être le plus efficace possible. Je n’avais pas envie de er mon temps à être interrompu par des collègues qui venaient me dire bonjour et me raconter la soirée de la veille.  En tant que professeur, ma perspective a beaucoup changé. MAINTENANT: J’accorde beaucoup d’importance au « bonjour » du matin. Je salue chacun des élèves individuellement en ajoutant leur prénom type « Bonjour Sacha! » avant même qu’ils ne rentrent dans le bâtiment de l’école. En disant ce simple bonjour, je sais que je contribue à remplir les 3 besoins de l’élève. L’enfant sait qu’il est reconnu (d’où l’importance de dire son prénom), qu’il est un enfant de l’école, qu’il est le bienvenu (sentiment d’appartenance) et que l’environnement autour de lui est bienveillant (sentiment de sécurité). Cela n’a pas l’air de grand-chose, cela peut vous paraitre bateau ou naïf, mais je suis sûr que cela fait une grande différence et permet de créer une première connexion avec vos apprenants. En plus, je me rends assez vite compte de l’humeur des enfants en fonction de la manière dont ils répondent à mon « bonjour ». Et cela me donne des indications sur comment orienter la journée. Si vous faites de la formation en entreprise: Demandez la liste des personnes que vous allez former avant le début de la formation avec leur fonction dans l’entreprise. Ainsi, si vous arrivez dans la salle 10 minutes avant le début de votre formation, vous pouvez prendre le temps de saluer individuellement les premiers arrivants. Ne vous arrêtez pas d’ailleurs aux salutations. Une fois que vous avez salué quelqu’un, vous pouvez lui demander son prénom, et s’il répond Philippe, et que, vous êtes bien préparé, vous pouvez même rebondir : « Ah oui, vous êtes le responsable commercial de la zone Est. Heureux de vous rencontrer. Quand on parle de la Zone Est, on parle de quel périmètre? », puis on peut essayer de trouver ce qui le motive à participer à la formation. Si c’est une formation en finance, il peut déjà vous faire part de ses craintes sur le sujet, lui qui a toujours été nul en maths, de son absence d’intérêt, ou au contraire de la nécessité qu’il perçoit dans cette formation. A partir du moment où vous avez créé cette relation, vous pouvez avoir la garantie que Philippe va suivre la formation beaucoup plus attentivement que si vous n’aviez pas échangé avec lui auparavant. Nos élèves sont devant nous, ils se sentent en sécurité, ils sont reconnus, ils savent qu’ils sont des membres à part entière de la classe, de notre groupe. Mais, est-ce que ce que l’on va leur enseigner va les intéresser? Comment peut-on réussir à vraiment les motiver? Vais-je réussir ? Pourquoi dois-je réussir? Il existe de nombreuses théories de la motivation. C’est un sujet très vaste et très complexe qui fait appel à beaucoup de disciplines. La première théorie repose sur deux questions que l’élève se pose de manière consciente ou inconsciente. Vais-je réussir ? Dans cette théorie, cela s’appelle l’espérance de réussite. Ce sont les chances de succès qu’un élève estime avoir dans la réalisation d’une tâche. Ainsi, plus un individu estime qu’il a une forte probabilité de réussite, plus il sera motivé. Est-ce que j’essaie de faire a de l’importance ? Dans cette théorie, cela s’appelle la valeur de la tâche. Elle correspond à l’importance que l’individu donne à la réussite de la tâche. Plus il accordera de l’importance à la réussite de la tâche, plus il sera motivé. Comment motiver un élève en lui faisant accroitre son espérance de réussite? L’auteur à l’origine de cette théorie met à notre disposition 3 leviers: (3)   L’expérience active de maitrise : Plus un individu expérimente des succès dans la tâche qu’il doit réaliser, plus son sentiment d’efficacité personnelle est important. C’est le levier le plus influent sur le sentiment d’efficacité puisqu’il est vécu directement par l’individu. Si vous apprenez à lire et que vous avez déjà réussi à lire une phrase tout seul, pourquoi ne seriez-vous pas capable de lire une deuxième phrase tout seul, et pourquoi pas tout un paragraphe, tout une page, tout un livre… L’expérience indirecte. En observant quelqu’un, auquel on est mesure de s’identifier, en train de réussir une tâche, on se dit que l’on est capable de la réussir également. Prenons un exemple, j’enseigne en classe de et quand un élève vient me voir avec fierté pour me dire qu’il a réussi à lire un petit livre à lui tout seul, cela donne envie à ses camarades de faire la même chose. Cela leur donne confiance dans leur propre capacité à réussir. Autre exemple, si vous avez un enfant en grande section de maternelle qui voit son frère en en train de lire, il se dit que son tour va également venir et qu’il y arrivera aussi. Avec cet exemple, on devine aussi l’effet pervers de l’expérience indirecte. Si vous êtes en CE1 et que vous voyez votre petit frère en train de lire et que vous n’y arrivez pas, vous pouvez vous demander pourquoi vous n’y arrivez pas?  La persuasion verbale: Elle consiste à ce qu’une personne ressource transmette différents messages, tels que des conseils, des mises en garde, des questions, des propositions afin d’amener l’individu à se rendre compte qu’il est en mesure de réussir la tâche demandée. L’expérience n’est donc pas vécue ou observée directement par le sujet. L’influence de ce levier dépend du rapport qu’entretient l’individu avec la personne ressource. Ainsi, sans surprise, l’enseignant, dans son langage, qu’il soit verbal, para-verbal ou corporel influe sur la perception qu’ont les apprenants de leur capacité de réussite. Si un élève nous fait confiance, que nous lui disons qu’il est tout à fait capable de réussir, alors son espérance de réussite va grandir. Maintenant que nos apprenants ont confiance dans leur capacité à réussir, encore faut-il qu’ils accordent de l’importance à la tâche qu’ils sont en train de réaliser?Cette valeur de la tâche peut prendre deux formes :  La valeur intrinsèque de la tâche Elle désigne l’intérêt que porte l’individu au sujet en question, à la joie de réaliser l’activité. C’est à nous, enseignants, de trouver des activités qui ont de l’intérêt en tant que tel et qui procurent du plaisir dans leur réalisation. La manière dont nous amenons l’activité, la manière dont elle se déroule, tout cela va influencer comment les apprenants perçoivent l’activité et en retire du plaisir. En classe, on est par exemple capable de transformer de nombreuses activités en jeu. La valeur extrinsèque de la tâche. Cela correspond à la conscience de la nécessité de réussir la tâche pour atteindre des buts futurs. Par exemple, pour apprendre à lire, il faut faire des exercices de lecture, savoir lire des syllabes simples, complexes, apprendre des mots-outils, etc… C’est un travail qui peut être perçu comme laborieux. Pour autant, le résultat est génial : savoir lire, c’est s’ouvrir au monde, c’est la découverte d’un nouvel univers. On devient grand, on se sent capable de tout!  Souvent, c’est à nous, enseignants, de montrer à nos apprenants l’importance de la tâche. Ils n’en perçoivent pas nécessairement l’intérêt au premier abord.  En parlant d’intrinsèque et d’extrinsèque, abordons maintenant la théorie de l’autodétermination. La bonne et la mauvaise motivation ! Cette théorie se construit autour du constat que pour être motivé, un individu a besoin d’être à l’origine de son action. Dans la théorie, la motivation est un peu comme le cholestérol. Il y aurait la bonne motivation, celle que l’on appelle la motivation intrinsèque, celle qui vient de l’individu lui-même, et puis la mauvaise motivation, celle qui est provoquée par un facteur externe.  En classe, nous utilisons tous la motivation extrinsèque: c’est le système du bâton et de la carotte. Pourquoi utilise t-on le mauvais cholestérol? Car on veut obtenir à l’instant T le comportement attendu. “Lucien, si tu continues à bavarder, je vais devoir mettre un mot dans ton carnet à signer par tes parents. » “Si la classe continue à faire trop de bruit, pas de ballons à la récréation, ce n’est même pas la peine de penser aux raquettes de ping-pong.” “Chers étudiants, je vous invite à être attentif au cours d’aujourd’hui si vous voulez avoir votre exam, je vous rappelle que c’est moi qui ai préparé le sujet…” Pourtant, au début de l’épisode, nous avons dit que le but de l’enseignant est que nos élèves continuent à utiliser ce qu’ils avaient appris et à vouloir en savoir plus sur la matière enseignée une fois notre classe terminée. Ainsi, il est clair qu’il faut essayer de motiver nos élèves de manière intrinsèque afin que la motivation vienne de l’élève et se poursuive une fois la classe terminée.  Bonne nouvelle ! Decy et Ryan, les deux chercheurs à l’origine de cette théorie, ont identifié les 3 besoins qui favorise une motivation intrinsèque: Le besoin d’autonomie: c’est à la base de la théorie. Plus un individu est à l’origine de son action, plus il sera motivé. Alors, comment faire en classe pour développer cette autonomie? Peut-on leur laisser choisir entre plusieurs ateliers? Peut-on leur laisser choisir le groupe avec lequel ils vont réaliser l’activité? Petit aparté: Même si, en tant que professeur, je suis conscient que ce besoin d’autonomie est essentiel, je l’avoue, cela me fait un peu peur. Si je laisse trop de liberté à mes élèves, j’ai peur qu’ils fassent n’importe quoi. Si je lâche prise, est-ce que je ne risque pas de perdre le contrôle de la classe? Pour me pousser à agir, j’essaie de me dire qu’en tant que professeur, nous sommes tout à fait conscient que lorsque nous essayons quelque chose de nouveau, cela peut ne pas marcher. Nous savons qu’il est même très probable que cela ne marche pas ou en tout cas pas comme nous le voudrions. Si notre premier essai n’est pas fructueux, est-ce que cela signifie que nous devons abandonner notre idée, ne peut-on pas essayer de donner une nouvelle chance en modifiant quelques éléments qui ont été clairement défaillants ? Pour changer une pratique, les élèves et nous-mêmes avons besoin de temps pour trouver nos réglages. Accordons-nous ce temps ! Le besoin d’appartenance: C’est le fait de se sentir proche et connecté à d’autres individus et à une communauté. Souvenez-vous, nous avons déjà évoqué ce besoin d’appartenance au début de l’épisode. Le besoin de compétences: C’est le besoin de se savoir efficace et de donner du sens à la réalisation et à la réussite de la tâche. Dans ce cadre, l’individu agit efficacement avec son environnement et exprime son potentiel. Vous voyez que ce besoin de compétences renvoie directement à la première théorie que nous avons vu ensemble, la théorie de l’espérance de réussite, valeur de la tâche.   Depuis, tout à l’heure, on parle de motivation, mais on n’a encore jamais défini ce que c’était vraiment. Déclenchement, intensité, persévérance La motivation, c’est ce qui nous pousse à agir. La motivation peut se décomposer en 3 étapes différentes: le déclenchement de l’action l’intensité avec laquelle est poursuivie l’action la persévérance avec laquelle on réalise cette tâche.  Le déclenchement de l’action. Le plus dur, c’est de démarrer. Il paraitrait même que pour aller sur la Lune, la fusée Apollo a utilisé autant de carburant pour se soulever à un mètre du sol que pendant tout le reste de son voyage. Ainsi, même si je suis un fervent défenseur de la motivation intrinsèque, j’ai mis en place dans ma classe, un système de « bons points », motivateur externe s’il en est. Ainsi, je distribue un bon point lorsqu’un élève se met rapidement au travail. Je ne valorise pas ce qu’il sait faire ou pas avec les bons points, juste le fait qu’il se soit mis rapidement à la tâche. L’intensité avec laquelle est poursuivie l’action La théorie du flow de Csikszentmihalyi décrit bien l’intensité de l’action. Nous avons déjà tous connu un état de flow, un moment où nous sommes à fond dans l’activité et où on ne voit pas le temps er. Pour créer un état de flow, il faut plusieurs composantes: un équilibre entre les compétences personnelles et la difficulté de l’activité, un sentiment de contrôle de nos actions, etc… L’état de flow génère un état de concentration sur l’activité, une diminution de la conscience de soi et une distorsion de la perception du temps.  Avec un peu d’expérience, je me rends compte que nous sommes tout à fait capable, de créer ces états de flow chez les apprenants. D’ailleurs, je pense qu’on s’est tous déjà dit, un jour en sortant de cours : « L’heure est ée super vite! C’était ionnant ». La difficulté est surtout de créer cet état de flow pour tous nos élèves en même temps. Chaque élève est différent, apprécie plus ou moins telle ou telle discipline, activité…  Souvent, lorsque je suis en train de réaliser une activité avec mes élèves, je m’interroge sur le moment où je dois la stopper. Mon premier indicateur est le nombre d’enfant que je vois « concentré » sur la tâche. En générale, si c’est moins de la moitié, je décide de er à l’activité suivante. Pour moi, c’est un élément qui m’interroge beaucoup sur la manière dont je fais la classe. Est-ce que tous les élèves doivent faire tous la même chose au même moment ? Puis-je les laisser choisir ? La persévérance avec laquelle est poursuivie l’action Pour cela, nous allons parler du concept développé par Angela Ducksworth. Ce concept, c’est le GRIT. Dans sa conférence TED, elle nous dit c’est que le GRIT:  “Le GRIT, c’est la ion et la persévérance pour des objectifs à très long terme. Le GRIT, c’est avoir de l’endurance. Le GRIT, c’est s’accrocher à son futur, jour après jour pas seulement pendant une semaine, ou un mois, mais pendant des années, et travailler vraiment dur pour que ce futur devienne une réalité. Le GRIT, c’est vivre sa vie comme si elle était un marathon, pas un sprint.” Angela Duckworth a indiqué que ce GRIT était l’un des facteurs clés de la réussite scolaire. Alors, comment faire pour développer le GRIT chez nos élèves? Elle nous propose 3 étapes: Etre exemplaire : Si vous aimez ce que vous faites, faites le savoir. Quand vous échouez, partagez votre frustration mais cherchez surtout à mettre en avant ce que vous avez appris de cette expérience. Insistez sur votre vision à long terme : la vie est un marathon, pas un sprint. Célébrer le GRIT : Quand vous apercevez du GRIT, mettez-le en avant : Exemple : « Tu as fait preuve de beaucoup d’engagement dans tes travaux sur le dernier trimestre. Je sais que cela n’a pas toujours été simple. » Faites également l’éloge de la ion : « Tu t’investis tellement dans cette activité. C’est génial! » Rendez-là possible : Le paradoxe du GRIT est que la détermination sans faille d’un individu n’est rendue possible que par les encouragements et le soutien des amis, de la famille, des professeurs. Ne laissez pas les gens à qui vous tenez baisser les bras parce qu’ils ont é une mauvaise journée.” Nous arrivons bientôt au terme de cet épisode qui, je l’espère, vous a donné, des pistes concrètes pour essayer de générer de la motivation chez vos élèves, étudiants, apprenants. Conclusion Parmi tout ce que nous avons pu évoquer dans cet épisode, il y deux éléments qui me tiennent particulièrement à coeur et que je veille à développer chez mes élèves:  Je veux que mes élèves prennent du plaisir à apprendre: «  La joie de comprendre est le plaisir le plus noble qui soit ». Léonard de Vinci Cette citation est c’est sans aucun doute ma citation préférée! Ce que j’adore dans l’enseignement, c’est quand je vois se produire un déclic dans les yeux de mes élèves, quand les pièces du puzzle s’assemblent, bref j’adore provoquer ces effets eurêka, d’où le nom du podcast… Je veux que mes élèves aient confiance dans leur capacité à réussir. Qu’ils se forgent un état d’esprit de développement tel que le propose Carol Dweck. Nos élèves doivent avoir confiance dans leur capacité à apprendre tout ce qu’ils souhaitent. J’espère que vous avez apprécié cette article et qu’il vous a aidé à mieux comprendre comment motiver nos élèves. Pour le garder en mémoire, j’ai préparé une synthèse de l’article sous forme de carte mentale ! Inscrivez-vous à la newsletter et découvrez la carte mentale. Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.Nom *E-mail *WebsiteJe veux découvrir la carte mentale! L’article Eureka 56 – Comment motiver nos élèves ? est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
5
23:52
Eureka 55 – Rencontre avec Mélanie Péron
Eureka 55 – Rencontre avec Mélanie Péron
J’étais dans la fosse au Stade de en juillet dernier, lorsque Mathew Bellamy a dédié la chanson Bliss à Mélanie Péron. J’ai découvert plus tard après quelques recherches que Mélanie était à la tête de l’Effet Papillon et avait créé le concept « Bliss » qui a pour vocation de réduire la sensation de douleur, de stress et d’anxiété grâce à la réalité virtuelle.  Avant de créer l’Effet Papillon en 2011, Mélanie était documentaliste spécialisée en langue bretonne, langue qu’elle n’a apprise qu’à 20 ans! Dans cet épisode, elle nous partage comment lui est venue l’idée de Bliss et comment son envie d’apprendre et les belles rencontres lui ont permis de faire de Bliss un dispositif médical de classe 1. Mélanie évoque également la manière dont elle trouve sa place, entre les chercheurs, médecins et développeurs qu’elle côtoie au quotidien… Je suis très heureux d’avoir reçu Mélanie sur le podcast ! J’ai beaucoup apprécié notre échange et j’espère que vous prendrez du plaisir à l’écouter! L’article Eureka 55 – Rencontre avec Mélanie Péron est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
6
22:15
Eureka 54 – Vous avez le syndrome de l’imposteur? C’est une excellente nouvelle!
Eureka 54 – Vous avez le syndrome de l’imposteur? C’est une excellente nouvelle!
Si vous pensez : Je ne suis pas à la hauteur des attentes Ce que je fais, n’importe qui pourrait le faire Si je suis là, c’est que j’ai toujours eu de la chance! Suis-je vraiment légitime à faire ce que je fais?” Alors, vous avez le syndrome de l’imposteur… c’est une excellente nouvelle !  De nombreuses personnalités souffrent du syndrome de l’imposteur. Prenons deux exemples:  Albert Einstein :  «  L’estime exagérée dans laquelle on tient mon travail me met parfois très mal à l’aise. Il me semble quelquefois être un escroc malgré moi. »  Michelle Obama : « J’avais parfois l’impression d’être comme un cygne glissant sur un lac, sachant que ma fonction m’imposait d’évoluer sans cesse gracieusement et de paraître sereine, tout en pédalant sans cesse sous l’eau » En plus d’être membre d’un club très sélect, voici 4 raisons pour lesquelles avoir le syndrome de l’imposteur est une excellente nouvelle : Raison n°1: Vous avez du succès !  Si vous ressentez un sentiment d’imposteur, c’est que vous avez du succès ! Vous avez peut-être un métier qui vous stimule intellectuellement ou vous prenez des décisions qui ont de l’impact. C’est excitant d’avoir des beaux défis à relever, même si on ne sent pas toujours à la hauteur. Si vous ressentez ce sentiment d’imposteur parce que vous vous êtes lancé dans une nouvelle activité pour laquelle vous ne vous sentez pas légitime, BRAVO, c’est que vous êtes é à l’action ! Vous avez réussi à vous lancer, à vous déer, à faire ce qui vous tient à coeur ! Raison n°2 : Vous méritez votre succès! Vous pensez que votre succès n’est dû qu’à la chance ? En réalité, vous réussissez à saisir les bonnes opportunités, vous provoquez les belles rencontres, vous faites les bons choix, vous travaillez au quotidien et vous êtes persévérant dans les moments difficiles. Vous méritez votre succès! Vous avez su tirer le meilleur parti des cartes qui vous étaient données… Raison n°3 : Il n’y a aucune raison que ca s’arrête Ce sentiment d’imposteur nous fait nous poser beaucoup de questions. Avons-nous toutes les réponses ? Sommes-nous sûrs que nous prenons toujours les bonnes décisions? Absolument pas, mais chaque jour nous cherchons à devenir meilleurs. Nous avons un recul et une réflexivité sur nous-même et notre travail qui nous permettent d’identifier ce que nous savons faire et là où nous devons progresser. Je suis convaincu que la compétence la plus essentielle aujourd’hui est la capacité à se remettre en cause et à apprendre. Raison n°4 : Il est naturel voire indispensable de ressentir ce sentiment. Dans l’épisode 90 du podcast Vlan, Gregory Pouy recevait Charles Pépin à propos de son livre sur la confiance en soi. Alors qu’il évoquait avec lui le syndrome de l’imposteur, voici ce que Charles Pépin disait: “Ce sentiment d’illégitimité me parait la moindre des politesses ». Le sentiment d’imposteur témoigne du respect et l’importance que vous accordez à la mission qui vous est confiée. En conclusion :  Vous avez du succès, vous le méritez, vous allez continuer à en avoir et ce que vous ressentez est une marque de respect. Avoir le syndrome de l’imposteur est une excellente nouvelle. Plutôt que d’essayer de vouloir supprimer ce sentiment à tout prix, il faut essayer de le maitriser et de le transformer en un atout. Découvrez mon interview de Kévin Chassangre, spécialiste du syndrome de l’imposteur. Nous avons fait un tour assez complet de la question. L’article Eureka 54 – Vous avez le syndrome de l’imposteur? C’est une excellente nouvelle! est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
5
04:13
Eureka 53 – Moi, professeur? Une imposture!
Eureka 53 – Moi, professeur? Une imposture!
La classe commence dans 10 minutes et les premiers étudiants commencent à arriver dans l’amphithéâtre de l’école de commerce. Je les salue timidement d’un « Hello, Good Morning ». Certains étudiants ont l’air plus âgés que moi. Je n’ai que 29 ans et je vais donner un cours alors qu’à peine quelques années plus tôt, j’étais sur le banc. Que vais-je leur dire ? Comment commencer ? En plus, je dois faire le cours en anglais, ils vont se moquer de moi surtout les irlandais et les américains qui y assisteront… Bon, n’y pensons plus.  J’essaie de me refaire dans ma tête le déroulement de mon cours de “Financial Analysis” comme je l’ai prévu. Je suis censé être l’expert sur le sujet, mais quand le professeur référent m’a donné le powerpoint du cours, j’ai pratiquement dû tout redécouvrir. Les concepts étaient théoriques et finalement, cela faisait un moment que j’étais dans la pratique. J’ai dû beaucoup travailler pour me remettre à niveau. Je suis d’ailleurs tombé sur un MOOC de « Financial Analysis » très bien fait par un grand ponte d’HEC qui a même rédigé un ouvrage de référence sur le sujet. Je ne lui arrive pas à la cheville… Les étudiants vont me démasquer!  Enfin, si jamais ils prêtent attention au cours… J’en vois déjà certains ouvrir leur PC ou leur Mac. Sont-ils déjà en train de travailler sur un autre projet ou de surfer sur Facebook ? Est-ce qu’en voyant ma posture, ils n’ont pas tout de suite compris que j’étais un imposteur? Il est 8h30, ca y est ! C’est à moi de jouer et de lancer le cours!  Ce sentiment que je décris en face d’étudiants d’école de commerce, je le ressens encore fréquemment devant ma classe actuellement, même si les élèves sont plus jeunes.  Effectivement, en tant que professeur des écoles, je ne me sens pas toujours à la hauteur: On est généralistes, et on se doit enseigner de nombreuses disciplines alors que nous ne sommes pas forcément à l’aise dans toutes les matières. Il m’arrive d’avoir du mal à capter l’attention des élèves, à les intéresser. Malgré tous nos efforts, on peut avoir du mal à faire er un cap à certains enfants. On a l’impression d’avoir tout essayé sans succès. Le programme est très volumineux et on arrivera jamais à tout faire dans l’année.   Quand on regarde ce qui se fait sur les réseaux sociaux et qu’on voit ce que d’autres professeurs font, on se dit que l’on est vraiment loin du compte. On est perdu parmi toutes les nouvelles pratiques pédagogiques qu’il faudrait mettre en oeuvre tout de suite parce que rien d’autre ne marche. Quand on est dans notre classe et que c’est le bazar, on a toujours l’impression que c’est le calme, la sérénité dans la classe du voisin. Quand j’ai entendu le chercheur Erik Prairat affirmer qu’être professeur, ce n’est pas une prise de pouvoir, c’est une prise de risque, cela a tout de suite résonné en moi. Etre professeur, c’est se dévoiler, c’est partager notre propre perception du monde. Nous donnons le meilleur de nous-même sans savoir ce que les élèves vont vraiment retenir de tout ce que nous essayons de transmettre.  Pour moi, il existe un socle commun important entre tous les métiers de l’enseignement que l’on soit professeur des écoles, prof dans le secondaire, en université ou que l’on fasse de la formation professionnelle. Il me semble déjà que nous partageons tous le même but, à savoir faire grandir nos apprenants en ayant un impact sur le long terme. Certes, les publics sont différents, les approches pédagogiques peuvent variées, mais au fond, pour que nos apprenants apprennent, nous souhaitons tous qu’ils soient motivés et engagés… Très prochainement, Effet Eureka va subir une métamorphose… Nous allons quitter le syndrome de l’imposteur pour nous consacrer à ce fameux socle commun qui unit tous les professeurs et les formateurs. Je vous en dis plus très bientôt… L’article Eureka 53 – Moi, professeur? Une imposture! est apparu en premier sur Effet Eurêka.
Hijos y educación 5 años
0
0
6
04:06
Más de Emmanuel Ver más
??????
?????? At One Up front 4231 Podcast we discuss topics around the game of football. Our aim is to create a podcast which is informative, giving insight into abstract parts of the game which aren't always spoken about. We will focus on literature, documentaries, movies and finance in the modern game. Actualizado
También te puede gustar Ver más
Los cuentos de Bob
Los cuentos de Bob paypal: [email protected] narración de cuentos, historias y demás con música acompañando al relato, los cuentos tradicionales trato de seguir en la medida de lo posible al original, aunque no puedo dejar de darle "mi toque". La publicación de idiomas tiene la intención de expandir los cuentos por otras latitudes y con respecto a lenguas como el catalán, euskera o gallego tiene la intención de ayudar en su conservación. Actualizado
La voix haute
La voix haute Comédien, voix Actualizado
Clases De Francés
Clases De Francés clases de francés es un podcast educativo para aquellos que no se conforman con solo un idioma, si no que van mas allá Actualizado
Ir a Hijos y educación